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KINSHASA : LANCEMENT PAR LE COORDONNATEUR NATIONAL DU P-DDRCS DE L’ATELIER DE SENSIBILISATION SUR LES LIENS ENTRE LA JUSTICE TRANSITIONNELLE ET LE PROGRAMME APPUYE PAR LE BCNUDH

Le Coordonnateur National du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation a lancé ce mercredi 19 juin 2024 au cercle Elaïs à Kinshasa l’atelier de sensibilisation sur les liens entre la justice transitionnelle et le P-DDRCS.

Dans son mot d’ouverture, le Coordonnateur National le professeur Abbé JEAN BOSCO BAHALA   a présenté le Programme dans sa grandeur tout en soulignant que c’est un programme national mis en place par le chef de l’Etat Félix ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO pour la restauration de la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire congolais.

Appuyé par le bureau des nations unies aux droits de l’homme BCNUDH, cet atelier de deux jours est d’une importance capitale pour tous les participants composés des coordonnateurs provinciaux, des cadres et agents de la coordination nationale ainsi que les chefs d’antennes du P-DDRCS.

Au cours de ces assises plusieurs interventions ont été enchaînées notamment sur les innovations du Programme DDRCS en République Démocratique du Congo, l’état de sa mise en œuvre, la justice transitionnelle, les notions générales les 5 piliers et les états des lieux sur la mise en œuvre du processus en provinces.

Cet atelier portera également sur les piliers de la justice transitionnelle qui sont : la vérité, la justice et la réparation des préjudices causées. Les synergies entre le processus de justice transitionnelle en cours en RDC et le P-DDRCS par le BCNUDH ainsi que la présentation des plans opérationnels provinciaux (POP) et l’état de mise en œuvre par les provinces prioritaires du P-DDRCS.

La Justice Transitionnelle est l’ensemble des mesures judiciaires et non judiciaires prises par un État pour réparer les injustices commises envers les citoyens et les communautés au cours de la période des conflits. Elle repose sur la vérité, la justice, la réparation et la garantie de non-répétition. Elle permet de jeter les bases d’une réconciliation et de reconstruire une société capable de prévenir la répétition des violences passées.

Signalons que toutes ces interventions étaient suivies des questions et réponses des participants à cet atelier qui s’est clôturé par une évaluation de cette première journée.

Cellule de Communication du P-DDRCS

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