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LE COORDONNATEUR NATIONAL TOMMY TAMBWE USHINDI S’EST ENTRETENU AVEC LA DELEGATION DE LA PROVINCE DE L’ITURI SUR PLUSIEURS QUESTIONS LIEES AU PROGRAMME DE DESARMEMENT, DEMOBILISATION, RELEVEMENT COMMUNAUTAIRE ET STABILISATION DANS LA SALLE DE CONGRES DU PALAIS DU PEUPLE LE JEUDI 17 AOUT 2023. 

Il y avait, les députés provinciaux, les députés nationaux et sénateurs, la société civile et les différentes communautés de l’Ituri. Cette rencontre avait été initiée par le caucus des parlementaires de l’Ituri.

Au cours des échanges, le Coordonnateur National du P-DDRCS a expliqué à ses interlocuteurs l’historique de la création du P-DDRCS, son mode de fonctionnement décentralisé, ses réalisations et ses difficultés financières. Il a également émis son opinion sur l’arrestation du Coordonnateur Provincial de l’Ituri par l’auditorat militaire de Bunia. Il a remercié le caucus des parlementaires de l’Ituri pour cette initiative très louable de redevabilité en ce mot :

‘’ C’était un exercice normal, nous remercions le président du caucus des parlementaires de l’Ituri qui a voulu échanger avec nous après les trois séances de la table ronde sur l’état de siège. Il s’est dégagé trois options et parmi ces trois options, le P-DDRCS est revenu à maintes reprises pour dire qu’il faut redynamiser, revitaliser et donner les moyens financiers au P-DDRCS. Les parties prenantes, notamment la province de l’Ituri a souhaité échanger par rapport au problème de la sécurité mais également par rapport à la mise en œuvre réelle et son état d’avancement dans la province de l’Ituri. Nous avons été très honorés car ils ont répondu à l’appel du président du caucus des parlementaires. Nous avons échangé suffisamment par rapport aux objectifs du P-DDRCS, à la démobilisation, à la réinsertion mais également nous avons chuté sur les défis et les recommandations.

Je suis très ravi et disposé à se rendre en Ituri, travailler avec les parties prenantes sur les concrets. Ne pas rester dans le bureau mais je voudrais travailler de manière pratique sur chaque territoire ; qu’est-ce que nous faisons ensemble parce que le programme est communautaire.  Qu’est-ce que nous faisons en Irumu, à Djugu, à Mambassa et partout ailleurs. Je suis disposé.’’

Quant au financement du P-DDRCS, ce dernier fonctionne jusque-là avec les fonds du gouvernement de la République et des quelques partenaires financiers. Et ce, malgré les nombreux engagements et promesses des bailleurs de fonds. Ce qui ralentit la mise en œuvre effective en provinces.

Après des amples éclaircissements sur les questions liées au P-DDRCS, les participants en sont sortis satisfaits et en ont formulé des recommandations.

‘’ Honorable Jean Claude DJAZA, je suis président du caucus des parlementaires de l’Ituri, élu du territoire d’Aru dans la même province. Nous avons adressé une invitation au coordonnateur national du programme P-DDRCS pour que nous puissions échanger sur le fonctionnement de ce programme.

Nous avons eu un débat, tout d’abord il faut signaler que beaucoup des gens n’ont pas un aperçu général sur le P-DDRCS alors que c’est un instrument créé par le Président de la République pour lutter contre l’insécurité dans les provinces de l’Est de la RDC notamment la province de l’Ituri. C’est un instrument efficace pour mettre fin à l’insécurité à travers le désarmement et la démobilisation des groupes armés.

Pour nous, ce programme étant un instrument, il faudrait un soutien, un accompagnement c’est comme ça que nous avons profité de cette occasion où plusieurs personnes de l’Ituri sont venues à la table ronde ici à Kinshasa et on a invité le coordonnateur national pour qu’il nous dise : où en sommes-nous avec le programme.  

Il y a eu plusieurs aspects que nous avons examiné notamment l’aspect financement qui pose un problème au stade actuel et il y a aussi d’autres aspects, des aspects techniques qui accompagnent le programme.

Pour nous caucus des parlementaires de l’Ituri, c’est un sentiment de joie de voir un responsable national qui vient parler avec les couches de la population qui sont sensés l’accompagner.

Et comme tous parlent d’abord des moyens, nous allons directement faire un plaidoyer devant vos micros auprès du gouvernement qui sera accompagné par une note technique qui sera adressée à son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour qu’on accorde non seulement l’intérêt mais aussi l’urgence pour que le Programme soit financé surtout que le dossier est déjà au niveau du Ministre de Budget selon ce que nous avons attendu ici. Donc nous devons faire l’effort et pousser pour que le budget s’acquitte et que le ministère des finances réagisse le plus vite possible pour que le coordonnateur national mette en marche les projets en souffrance.

Pour que le Président de la République et le gouvernement, les deux chambres du parlement ainsi que toute la population congolaise, aspire à cette paix dans l’est du pays.   Pour ce faire, nous devons accorder un crédit de nécessité d’urgence au P-DDRCS. En dehors de ça, nous avons eu aussi à formuler des recommandations :

Pour ce qui concerne les élus du peuple et à qui nous avons encore la charge de diriger à travers le caucus, nous voudrions que nous puissions nous impliquer et auprès du gouvernement aussi et nos deux chambres, pour que nous puissions aider le programme. D’ailleurs je ne dirai même pas aider parce que le budget de ce programme a déjà été voté ; il suffit seulement au gouvernement de décaisser les fonds.

De deux, au programme aussi, nous avons constaté qu’il y a un problème de la décentralisation dans la gestion du programme. Il semblerait qu’à un certain niveau il y a eu un problème d’incompréhension dans le cadre de la gestion et au niveau national aussi au niveau provincial et comme responsable il a déjà pris toutes les dispositions pour régler ce problème à travers les recommandations lui formuler. Comme nous étions avec les acteurs de la société civile, nous avons aussi demandé à ces derniers que chacun à son niveau devra continuer avec la sensibilisation des communautés et groupes armés qui opèrent encore dans nos milliers. Et pour terminer tout en remerciant d’abord ces groupes armés qui ont accepté de rejoindre le site, nous voudrions aussi les appeler au calme, parce qu’ils ont déjà volontaire à travers les différents actes d’encagement auxquels ils avaient signé avec le gouvernement.

Dire que le P-DDRCS n’est pas opérationnel en ituri, c’est trop dur parce que nous savons tous que les choses ont déjà commencé mais notre souhait était que les choses évoluent bien. Nous avons aussi compris que le programme fonctionne dans la politique publique, ça veut dire que plusieurs intervenants sont dans le programme et nous avons souhaité à ce que tous ces intervenants accompagnent le programme parce que le programme ne peut pas évoluer seul et nous ne pouvions pas parler de financement ici parce que à terme d’exemple nous avons le ministère de l’intérieur, le ministère de la défense et c’est ne sont pas de simples ministères. Moi je pense qu’ils sont interpelés et ils doivent accompagner ce programme du chef de l’état.

D’ailleurs je tiens à vous informer que dans les jours qui vont suivre le VPM de la défense va recevoir le caucus de députés nationaux de l’Ituri a-t-il conclu.’’

De son côté, le Rapporteur de l’Assemblée Provinciale de l’Ituri, Mme Julie ADABAI, les femmes doivent être impliquées à la recherche de la paix et à la pacification de l’Ituri. Heureusement que le Chef de l’Etat lui-même est initiateur de la masculinité positive et il a démontré dans les différentes nominations des femmes aux postes de prise de décision au sein du P-DDRCS tant au niveau national que provincial.

‘’ Nous avons été vraiment très honorés de cette rencontre avec le Coordonnateur National du P-DDRCS. Nous sortons avec un sentiment de satisfaction. Satisfaction dans le sens que nous avions tous ensemble ausculté la manière dont ce programme a été institué par le chef de l’État lui-même. Nous sommes sortis avec le constat que le programme avance à pas de tortue à l’absence d’un accompagnement financier suffisant. La manière dont les animateurs de la coordination provinciale de l’Ituri ont été poursuivis, nous n’avons pas apprécié. La question administrative normalement devra être suivie, traitée et finalement, l’aboutissement, le dénouement serait administratif. Mais nous nous retrouvons devant une situation de la justice militaire qui connait dans sa fonctionnalité un chevauchement avec l’administration directement dont la coordination provinciale dépend, ne nous a pas enchanté. Nous demandons que la justice militaire puisse rectifier ses tirs de la manière dont elle aborde les questions administratives. Que la justice libère le coordonnateur provincial et que le dossier soit traité par le coordonnateur national parce que c’est lui son chef direct. Nous saluons le souci majeur du chef de l’État. Mais l’opérationnalité sur l’encadrement de ceux-là qui sont sortis devra effectivement avancée pour que ce programme puisse être réellement le programme de la stabilisation communautaire. La communauté a besoin de cette stabilité. Avec ce caractère transversal c’est tout le monde qui en a besoin, militaires comme civils, jeunes comme adultes, femmes et toutes les couches de la société. Nous aimerions que les moyens soient mis la disposition du P-DDRCS pour que les choses puissent avancer.’’

Cellule de Communication du P-DDRCS

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