POURSUITE DES ACTIVITES DE L’ATELIER DE REFLEXION SUR LE PROGRAMME DDRCS ET LA STRATEGIE NATIONALE A BUKAVU AU SUD-KIVU
Ouvert depuis lundi dernier à Bukavu, les activités de l’atelier organisé par le consortium des ONG Interpeace, APC et SOFAD avec l’appui financier de l’ISSSS dans le cadre de Fonds de Cohérence pour la Stabilisation, se poursuivent.
Les activités de la deuxième journée étaient consacrées essentiellement à partager les expériences entre intervenants sur ce qui est devenu le DDRCS.
Cet échange d’expérience a tourné autour :
- Des expériences de l’ONG Action pour la Paix et la Concorde APC,
- De l’apport des autres parties prenantes à la stratégie nationale du Programme DDRCS;
Le premier panel a exposé sur :
- le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion des Enfants Associés aux Forces et Groupes Armés, EAFGA en sigle,
- l’approche 3×6
- la Réintégration des ex-combattants
- la cohésion sociale.
Ce panel a été constitué de TPO, RIO et du PNUD dans son projet PADEBU.
Le deuxième panel s’est appesanti sur :
- les projets IFR1 et IFR2
- le Programme Tujenge Amani dans lequel l’APC faisait parti du consortium
- le Projet Tujenge Pamoja Kwa ajili ya Amani de Alerte Internationale.
Notons qu’une expérience de recherche sur les Groupes Armés a été aussi partagée par le professeur Godefroid Muzalia.
Le troisième panel quand à lui a été résumé sur :
- l’expérience de Search for Comon Ground, SFCG En sigle sur le DDRC
- l’engagement politique et encrage institutionnel en lien avec le DDRC par Interpeace.
Après le partage de ces expériences, l’ONG APC a montré qu’à travers les projets Tujenge Amani et Mchango Wetu kwa ajili ya Amani, les faits ont précédé le DDRCS.
Après partage d’expérience, des réflexions avec d’autres intervenants ont été faites et ont débouché à la contribution provinciale pour alimenter la stratégie nationale du P-DDRCS. Il s’agit entre autres de:
- Démobilisation des enfants,
- Besoin d’une réinsertion économique des ex-combattants et leur relèvement économique dans les communautés.
Au cours de ce processus, le rôle des structures communautaires de base a également été examiné;
Toutes ces expériences sont abouties au besoin d’une approche « holistique » de réinsertion (y compris pour les enfants ex-combattants) et la prise en compte de la dimension régionale dans la problématique des groupes armés;
SFCG a partagé une deuxième expérience sur « Dynamique Murhesa » dont l’une des leçons est le fait que les acteurs à différents niveaux (provincial, national et de la diaspora) ont les capacités de détruire l’élan de la cohabitation pacifique.
Interpeace, a, parlé de trois dimensions à prendre en compte dans le P-DDRCS :
- Avoir des leviers sur les acteurs politiques, les groupes armés et les membres des communautés ;
- Travailler sur le désarmement des « cerveaux armés » et ;
- Développer un « ancrage institutionnel » ascendant et descendant.
Notons que les contributions des partenaires techniques à la stratégie nationale de P-DDRCS ont intervenues après échanges et discussions avec les participants à cet atelier.
Ces discussions ont porté sur plusieurs questions à savoir :
- La durée des projets et le suivi des ex-combattants;
- Le rôle des communautés dans le désarmement;
- L’importance de la sensibilisation et le besoin d’une analyse des “vraies” parties prenantes dans le processus;
- La décentralisation du P-DDRCS,
- La prise en charge pyscho-sociale des ex-combattants et des communautés;
- Le rôle central de l’Etat dans le P-DDRCS,
- L’importance d’une réintégration socio-économique transversale (ex-combattants et communautés) etc.
Signalons que cet atelier s’est poursuivi en présence de la délégation nationale du P-DDRCS venue de Kinshasa.
Cellule de Communication du P-DDRCS
Mamy TSHIBANGU
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