ITURI : LE P-DDRCS DEMOBILISE 88 EX-COMBATTANTS DU GROUPE ARMÉ MAPI A KABAROLE

Mercredi 1er octobre 2025, le P-DDRCS a débuté les opérations de démobilisation des ex-combattants du groupe armé MAPI à Kabarole, un village du groupement portant le même nom en chefferie de Bahema-D’Irumu, territoire d’Irumu en province de l’Ituri.

Au total, 88 ex-combattants, dont une femme, se sont présentés sur le site. Parmi eux, 39 ont reçu leurs cartes de démobilisation après avoir été identifiés par les équipes d’Identification, Vérification et Orientation (IVO) et les opérateurs de saisie (OPES). La cérémonie s’est déroulée en présence du coordonnateur provincial intérimaire du P-DDRCS Ituri Flory KITOKO, du chargé de désarmement et démobilisation à la coordination nationale, colonel BOLUMBWAITO Ibrahim, ainsi que les équipes de la section DDR-S de la MONUSCO.


Ces ex-combattants avaient déjà remis, le mois dernier, 19 fusils AK-47, 4 grenades, 3 roquettes RPG, 1 043 munitions de PKM et 727 munitions d’AK-47 à la 32ᵉ région militaire, lors d’une cérémonie officielle présidée par son commandant.

Le chargé de liaison du groupe armé MAPI, le général autoproclamé Roger Mokili, s’est dit satisfait. Pour lui : « C’est une fierté de voir nos frères obtenir leurs cartes de démobilisation. Je lance un appel à ceux qui sont encore en brousse, qu’ils suivent cet exemple et qu’ils viennent aussi se rendre », a-t-il déclaré.

De son côté, Flory Kitoko, a rassuré que ce processus va s’étendre à d’autres localités de l’Ituri : « Après Kabarole, nous allons poursuivre les opérations à Tchomia, Mabanga, Dala, Nizi et Berunda. Les ex-combattants d’autodéfense qui se sont récemment rendus dans ces zones seront identifiés biométriquement », a-t-il précisé.

La réussite de cette démobilisation dépendra de la réinsertion socio-économique de ces ex-combattants par le P-DDRCS conduit de main de maître par son Coordonnateur national Jean De Dieu Désiré NTANGA NTITA selon la vision du Président de la République son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

Leur réintégration dans les comités locaux de paix et de développement communautaire est considérée comme essentielle pour consolider la stabilité et prévenir tout risque de reprise des violences dans la région.
Cellule de Communication du P-DDRCS